Souvenirs particuliers de Spa-Francorchamps : Maxime Martin
Photo: WEC / Adrenal
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Souvenirs particuliers de Spa-Francorchamps : Maxime Martin

En vue du retour en piste du Championnat du Monde d’Endurance FIA (WEC) à huis clos à Spa-Francorchamps le mois prochain (13-15 août), nous avons interviewé plusieurs pilotes pour découvrir leurs histoires favorites à propos du légendaire circuit belge.

Pour ce nouvel épisode, c’est au tour de Maxime Martin (Aston Martin Racing) de nous saluer depuis la Belgique. Il a des souvenirs familiaux très spéciaux de ce grand circuit de sa terre natale de Belgique…

« Mon plus ancien souvenir de Spa-Francorchamps remonte à l’âge de six ans, quand mon père (Jean-Michel Martin, ndlr) a remporté en 1992 sa dernière victoire aux 24 Heures de Spa. A l’époque, il avait établi le record de victoires dans cette course, alors en guise de cadeau on lui a offert quatre cochons après la course ! Ils portaient chacun un t-shirt d’un sponsor de chacune des voitures avec lesquelles il avait gagné. Ils sont venus vivre avec nous à la maison, nous les avons gardés très longtemps ! »

Du son point de vue de pilote LMGTE Pro, Maxime Martin a identifié plusieurs défis pour courir à Spa-Francorchamps au volant d’une GT. Ce qu’il analyse ainsi :

« Pour certaines voitures, comme les Formule 1, c’est à fond à chaque tour, mais dans une GT, ce n’est pas le cas, et c’est plus compliqué. Il y a le double gauche à Pouhon, qui est un virage en descente à prendre en quatrième, mais à l’entrée, c’est vraiment très, très rapide. On n’a pas autant de long virages rapides sur beaucoup de circuits et je crois que celui-là est vraiment intéressant, il faut aussi du courage pour gagner du temps à Spa-Francorchamps. »

L’an dernier, le WEC à couru à Spa-Francorchamps sous le soleil, la pluie, la neige et la grêle… Mais Maxime Martin et son coéquipier Alex Lynn ont su affronter ces conditions pour s’imposer en catégorie LMGTE Pro. Nous avons donc demandé à Maxime quelle est la clé pour un tour parfait sur ce circuit – même sous les conditions météo les plus difficiles.

« Il faut vraiment ressentir la fluidité de la piste, parce qu’à l’exception de la dernière chicane et de La Source, il n’y a pas de virages nécessitant de gros freinages et de grosses accélérations », explique-t-il. « L’important, c’est d’être rapide et de maintenir cette cadence. Sur de nombreux circuits, il y a beaucoup de gros freinages, de virages négociés à basse vitesse puis une reprise de puissance, et c’est un peu systématique. A Spa-Francorchamps, il s’agit de garder la vitesse et d’appréhender la personnalité du circuit. Silverstone est très similaire. Là-bas, il est important de conserver cet élan dans les virages. Si on y parvient, on peut être vraiment rapide. Mais si ce n’est pas le cas, c’est là qu’on commence à souffrir car on n’est plus dans le rythme. »

Pour finir, nous avons demandé à Maxime Martin contre quel pilote il aurait voulu courir à Spa-Francorchamps, et pourquoi. « J’aurais beaucoup aimé courir contre mon père. Etre en piste avec son père est toujours sympathique et me battre avec lui aurait vraiment été amusant. »

Cliquez ICI pour en savoir plus sur les souvenirs favoris de Gianmaria Bruni à Spa-Francorchamps, ICI pour Phil Hanson et ICI pour James Calado.