Super Saison 2018-2019 : les nouveaux visages de la catégorie LMP1
Photo: WEC/Adrenal Media
Retour

Super Saison 2018-2019 : les nouveaux visages de la catégorie LMP1

Si les gros titres ont été monopolisés par l’annonce de Fernando Alonso rejoignant le WEC chez Toyota Gazoo Racing, d’autres grands noms et jeunes talents prometteurs vont disputer la Super Saison du Championnat du Monde d’Endurance FIA((WEC) en LMP1.

Parmi eux, le très remarqué Oliver Rowland, vainqueur en GP2, qui fera le mois prochain à Spa-Francorchamps ses débuts en endurance chez CEFC TRSM Racing.

Oliver Rowland a connu une superbe carrière en monoplace, titré en Formule Renault britannique en 2011 et en Formule Renault 3.5 en 2014.

Outre cet engagement en WEC, le Britannique de 23 ans sera également en 2018 le pilote d’essais chez Martini Williams F1 Team.

Charlie Robertson disputera la Super Saison au volant de la Ginetta-Mecachrome n°5 de CEFC TRSM Racing. Il fait son entrée en WEC après une ascension météorique, qui l’a vu remporter en 2015 le titre LMP3 en European Le Mans Series (ELMS) et terminer dauphin de l’Asian Le Mans LMP3 Cup en 2016.

Bien qu’âgé de seulement 21 ans, Charlie Robertson entretient des liens étroits avec Ginetta depuis ses 14 ans. Il débutera le mois prochain en WEC dans le tout nouveau prototype LMP1 du constructeur britannique.

A l’instar de Rowland, un autre grand espoir du sport automobile d’outre-Manche se voit offrir une chance d’entamer une carrière en endurance : Dean Stoneman rejoindra l’équipage 100 % britannique de la Ginetta n°5 de CEFC TRSM Racing.

Il a remporté le titre FIA Formule 2 en 2010 avant de courir en GP2, en Indy Lights et en GT3. Sa carrière s’était interrompue en 2012, lorsqu’on lui a diagnostiqué un cancer.

Léo Roussel sera également en piste au sein de l’équipe CEFC TRSM Racing en provenance de la catégorie LMP2, où il a été titré en 2017 en ELMS, alors qu’il était pilote G-Drive Racing.

Le team américain DragonSpeed arrive de l’ELMS en WEC cette saison, avec une voiture en LMP1 et une deuxième en LMP2.

Henrik Hedman est devenu au fil des années un visage familier de l’ELMS : pilote DragonSpeed en 2016 et 2017, il a signé pendant cette période cinq podiums et une victoire.

Aujourd’hui, le Suédois arrive en LMP1 sur la toute nouvelle BR Engineering BR1-AER, avec ses coéquipiers Ben Hanley et Renger van der Zande.

Hanley fera lui aussi ses débuts en LMP1 après une série de performances impressionnantes en LMP2 au sein de plusieurs écuries en 2016 et 2017, tandis que van der Zande revient en WEC pour la première fois depuis 2012, avec à cette époque des apparitions épisodiques chez Lotus LMP2 Team.

Toutefois, le Néerlandais ne roulera pas à Spa-Francorchamps le mois prochain. Sa place sera occupée par Pietro Fittipaldi, champion Formula V8 3.5 World Series en titre, qui avait essayé la Porsche 919 Hybrid LMP1 à Bahreïn en novembre dernier.

Egor Orudzhev et Matevos Isaakyan piloteront tous les deux au sein du team SMP Racing pour la Super Saison.

Le duo russe peut déjà s’enorgueillir d’un palmarès éloquent, franchissant avec un talent certain les échelons de la filière SMP en monoplace.

Orudzhev arrive en WEC après avoir remporté une course ELMS la saison dernière, tout en menant un programme parallèle en Formula V8 3.5 Series.

Isaakyan a été le coéquipier de son compatriote l’an dernier en Formula V8 3.5, où il a terminé à la deuxième place du classement général final, avec deux victoires.