Vous souvenez-vous du premier sport que vous ayez pratiqué ?
"Comme tout le monde au Royaume-Uni, ça a probablement été le football, et ce fut absolument terrible ! J'étais bien dans les buts, mais une fois que le coup de pied était dans les filets, tout allait mal ! J'aime toujours jouer au football aujourd'hui et j'essaie de le pratiquer quand je reviens en Angleterre, et fort heureusement j'adore faire le gardien de but."
Vous souvenez-vous de la première fois où vous vous êtes rendu sur un circuit, et de quelle course s'agissait-il ?
"Mon père courait sur des Austin 7, et je me souviens m'être retrouvé dans différents endroits quand j'étais jeune : Lydden Hill, Snetterton, Brands Hatch, Prescott et les courses de côte de Wiscombe Hill me reviennent à l'esprit. Je n'ai jamais trouvé ça vraiment intéressant, jusqu'à ce que je me mette à suivre la Formule 1 et Le Mans en 1999. C'est à ce moment que je suis devenu accro."
Si vous étiez devenu professionnel dans une autre discipline sportive, laquelle auriez-vous choisi ?
"J'aurais été rugbyman, car je crois que le rugby est un sport incroyablement dur. Je suis aussi un grand fan de football, mais je pense que la notoriété peut être assez envahissante, avec tous ces gens qui suivent vos moindres faits et gestes."
Photo: Stuff.co.nz - rugbyman légendaire Dan Carter
Quels grands sportifs admirez-vous en dehors du sport automobile ?
"Pour moi, ceux qui sortent du lot sont Ronaldinho, Thierry Henry et Dan Carter. Ils sont tous les trois remarquablement talentueux et ont connu une belle réussite dans leur discipline respective, mais ce sont aussi des personnages de grande classe sur le terrain et en dehors. Ils forcent le respect. Je n'ai pas le souvenir d'avoir vu ou entendu quoi que ce soit de négatif à propos de chacun d'entre eux."
En dehors d'un circuit automobile, quelle enceinte ou site sportifs aimeriez-vous visiter ?
"La Bombonera, le stade résident du club de football argentin de Boca Junior. Une fois, je me souviens avoir vu un match Boca Junior/River Plate alors que j'étais sur une course en Italie et l'ambiance était incroyable. La passion des joueurs sur le terrain était très impressionnante, et je ne me souviens pas avoir vu un joueur tomber tout seul, comme il est un peu trop courant de voir aujourd'hui en football."
Sur quel(s) circuit(s) ne figurant pas au calendrier WEC auriez-vous le plus envie de piloter l'Oreca-Nissan de l'équipe Manor ?
"Suzuka, Kyalami et Mosport.
"Ayant passé du temps au Japon, il n'y a pas de meilleur circuit que Suzuka pour faire un tour de qualification, car on est sur le fil à chaque virage, c'est mon circuit favori.
"J'ai couru à Kyalami en Formule Renault 3.5 en 2013. C'est un tracé fantastique à l'ancienne, avec beaucoup de caractère, et je pense que son tracé pourrait offrir un beau spectacle avec des sports-prototypes. J'ai roulé il y a quelques semaines à Mosport en IMSA, et je dois dire qu'il est devenu un de mes circuits favoris. Il a gardé les sensations d'un circuit à l'ancienne, dans des endroits où il n'est pas dangereux, et d'autres où il devrait être plus sécurisé pour les voitures actuelles, comme le virage 2. Il y a une zone de dégagement dont les pilotes ne devraient pas abuser car elle ne se trouve pas sur la trajectoire."
Si vous deviez partager le cockpit de votre Oreca 05 Manor avec deux légendes de l'histoire du sport automobile, de qui s'agirait-il ?
"Michael Schumacher et Alain Prost. Michael, tout simplement parce qu'il est le pilote le plus victorieux de l'histoire de notre sport ainsi qu'une icône pour beaucoup de gens, et Alain parce que son esprit très brillant conviendrait parfaitement à l'endurance. Nous ferions un équipage formidable !"
Etes-vous déjà allé en tant que spectateur sur des courses d'endurance, et si oui, quel souvenir en gardez-vous ?
"Je suis allé sur une course Le Mans Series à Silverstone, et il tombait des cordes ! Je ne me souviens plus en quelle année ça se passait, mais je me rappelle qu'Allan McNish y pilotait une Audi R8 sponsorisée par PlayStation (engagée par l'équipe française Oreca, ndlr).
"La pluie avait rendu la journée très humide, mais j'adore Le Mans depuis l'édition 1999 des 24 Heures. Il y avait beaucoup de constructeurs, de très belles voitures, et le fait de voir les prototypes et les GT1 se battre pour la victoire au général avait rendu la course incroyable. Depuis lors, j'ai toujours attaché bien plus d'importance au fait de gagner au Mans plutôt que de remporter le Championnat du Monde de Formule 1."
