J comme Jarvis, JOTA... et Joest

Selon Oliver Jarvis, l'approche professionnelle de son équipe actuelle Jackie Chan DC Racing rappelle énormément celle d'Audi Sport Team Joest, son ancien employeur.

Selon Oliver Jarvis, l'approche professionnelle de son équipe actuelle Jackie Chan DC Racing rappelle énormément celle d'Audi Sport Team Joest, son ancien employeur.

Le Britannique, qui partage le volant de l'ORECA 07-Gibson n°38 avec Ho-pin Tung et Thomas Laurent, a terminé deuxième du classement général et vainqueur de la catégorie LMP2 lors des dernières 24 Heures du Mans.

Pour JOTA Sport, qui assure l'exploitation des voitures de Jackie Chan DC Racing, il s'agissait d'un cinquième succès sur les six dernières courses du Championnat du Monde d'Endurance FIA (WEC), et plus précisément depuis les 6 Heures de Fuji 2016, à l'époque sous la bannière de G-Drive Racing. C'est également la deuxième victoire au Mans, après celle d'Harry Tincknell, Oliver Turvey et Simon Dolan en 2014.

A l'approche des 6 Heures du Nürburgring, Oliver Jarvis salue Jackie Chan DC Racing pour avoir amené ses deux voitures sur le podium du général dans la Sarthe. Et fait un parallèle avec Audi Sport Team Joest, victorieux à 13 reprises aux 24 Heures du Mans entre 2000 et 2014.

"C'est une équipe absolument fantastique et le plus beau compliment que je puisse lui faire, c'est de dire qu'ils me rappellent vraiment les gens de chez Joest," s'enthousiasme Oliver Jarvis.

"C'est un team très uni, mais la passion et l'envie de gagner sont phénoménaux. Le travail réalisé dans le week-end du Mans et la préparation de la voiture dans les semaines qui ont précédé était extraordinaire à voir. J'en ai probablement vu encore plus avec une petite équipe cette année que ce dont je pouvait me rendre compte chez Audi.

"Le fait d'avoir deux voitures sur le podium sans le moindre pépin ne doit rien au hasard. C'est un atout pour l'équipe d'éplucher les moindres détails et de faire tout ce qui est possible pour nous amener jusqu'à cette position.

"Bien sûr, la chance joue toujours un rôle, mais il y a une raison pour laquelle certains teams et constructeurs en bénéficient."

L'an passé, Jarvis a profité des déboires de dernière minute de la Toyota de tête pour monter sur la troisième marche du podium.

"On ne peut considérer un podium au Mans comme allant de soi, mais j'en arrivais presque à me dire que nous ne le méritions pas l'an dernier," poursuit-il. "C'était assez surréaliste. Lorsque la course s'est achevée, nous n'étions même pas sûrs d'avoir terminé ou non sur le podium, et j'étais bien plus dégoûté pour les gars de Toyota qu'heureux pour nous-mêmes. Cette année, le contraste est total. Nous avons couru pour concrétiser un rêve, et c'est exactement ce que nous avons fait."

Avec les 50 points de la victoire aux 24 Heures du Mans, Oliver Jarvis dispose d'une belle avance de 38 unités à la veille de rejoindre l'Allemagne, mais compte bien remporter autant de courses que possible dans les manches restantes de cette saison 2017.

"Quand on mène un championnat, on a tout à perdre, mais je pense qu'il nous faut juste poursuivre ce que nous avons fait jusqu'à maintenant," analyse-t-il.

"Nous voulons gagner encore d'autres courses. Si nous finissions par gagner le championnat en terminant quatrièmes pendant le restant de la saison, ce serait décevant après l'incroyable entame que nous avons connue. A la fin de l'année, ce serait formidable non seulement de gagner, mais de le faire avec la manière pour que les gens disent que nous l'avons mérité."