Pour Oliver Jarvis,  le Japon est très important
Photo: 2022
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Pour Oliver Jarvis,  le Japon est très important

Le pilote de United Autosports USA, explique pourquoi les courses au Japon sont tellement particulières.

Plusieurs pilotes annoncés sur la grille de départ des 6 Heures de Fuji ont de très bons souvenirs de courses au Japon, mais seule une poignée d'entre eux peut dire qu'ils connaissent vraiment le pays.

Oliver Jarvis est l'un d’eux.

Lui qui  a couru au Japon en 2007 et 2014, remportant de nombreux succès, dont trois victoires en F3 Japon en 2007 (dont l'une sur le Fuji Speedway), et plusieurs résultats de premier plan dans le championnat japonais ultra-compétitif de Super GT.

Ce furent des moments heureux dans la carrière polyvalente de 18 ans d’Oliver Jarvis, comme pilote de course professionnel. Aujourd'hui, il les tient en si haute estime qu'il aurait aimé pouvoir continuer à courir au Japon pendant de nombreuses saisons supplémentaires.

« J'ai de très bons souvenirs du Japon et, en fait, j'aurais aimé pouvoir y rester plus longtemps », avoue-t-il. « J'ai eu l'opportunité de rejoindre le DTM  avec Audi (en 2008),  j'ai donc écourté mon séjour, bien que j'avais des options pour rester. J'aurais aimé pouvoir faire trois ou quatre ans et revenir ensuite, mais je ne pouvais pas laisser passer l'opportunité de rejoindre Audi à ce moment-là. »

Sa relation avec Audi lui a offert la possibilité d'entamer un parcours de quatre ans en DTM. Mais en 2014, Jarvis est retourné au pays du soleil levant pour un deuxième séjour, cette fois pour une saison complète en Super GT où il a participé à l'opération Lexus Team SARD. 

Malgré quelques bons résultats,  il a à nouveau dû écourter son séjour au Japon lorsque Audi l’a rappelé, cette fois pour une place dans la légendaire Audi R18 LMP1-H.

« J’ai parlé avec Dieter Gass à l'époque qui m'a offert le baquet à temps plein en FIA WEC (pour 2015), ce qui signifiait que je ne pouvais pas faire de Super GT », se souvient-il. « Donc, j'ai fait deux ans au Japon, avec un long intermède, et les deux séjours  ont été écourtés, mais j'aurais vraiment aimé en faire plus car c'est un pays tellement incroyable. »

Le pilote United Autosports USA, qui partage l’Oreca-Gibson LMP2 n°23 avec Alex Lynn et Joshua Pierson, retrouve donc ce pays pour la première fois depuis presque trois ans.

L'une des principales attractions, selon lui, sont les fans, qu'il décrit comme « les plus dévoués, et je le dis d'une manière positive, les fans les plus fous que j'ai jamais rencontrés. 

Ils étaient présents sur le circuit du début à la fin de la journée, et ils vous apportaient de petits cadeaux », se souvient-il. « Ils créent une atmosphère incroyable et tout cela est particulièrement unique et très agréable. »

Jarvis reconnaît également l'importance du retour du FIA WEC sur le Fuji Speedway après avoir manqué deux événements suite à la pandémie mondiale de Covid-19 et des perturbations qui en résultèrent.

Il estime que « le retour au Japon est extrêmement important » car « il y a beaucoup de constructeurs au Japon. Bien sûr, Toyota, présent en FIA WEC depuis lles débuts et qui s'est beaucoup investi dans cette série. »

« De plus, beaucoup de pilotes viennent du Japon en Europe, donc je pense que le FIA WEC et les compétitions automobiles sont considérés comme une voie viable pour eux et une très bonne option de carrière. »

« Le Japon a une grande histoire dans le domaine du sport automobile, mais il a aussi un public très enthousiaste pour ce type de course. Je pense que c'est important pour les deux et que ça marche dans les deux sens. C'est certainement un pays où tous les pilotes ont hâte de se rendre. »

Jarvis et Pierson occupent actuellement la deuxième place du classement LMP2 et sont à 19 points des leaders actuels Antonio Felix da Costa, Roberto Gonzalez et Will Stevens, avec 65 points restant à distribuer à Fuji, puis à Bahreïn.