Retour

Questions-Réponses avec Harry Tincknell

Questions-Réponses avec Harry Tincknell
12/02/2015

 

Après avoir grimpé les échelons de la monoplace, le Britannique Harry Tincknell est passé brillamment à l’endurance.

Natif de la ville de Exeter, Harry Tincknell, 23 ans, a entamé sa première saison d’endurance au sein de l’écurie JOTA Sport lors de la saison 2014 de l’European Le Mans Series. Il pilotait la Zytek Z11 Nissan aux côtés de Simon Dolan et du Portugais Filipe Albuquerque. Il remportait sa première course dès la deuxième manche de la saison à Imola. Un mois plus tard, il grimpait sur la première marche du podium LMP2 lors de la plus grande course d’endurance au monde : Les 24 Heures du Mans, avec Simon Dolan et Oliver Turvey.

Après un début de saison impressionnant dans cette nouvelle discipline pour lui, il terminait vice-champion de l’European Le Mans Series, et se voyait offrir le prix du Rookie de l’année à l’occasion de la remise des prix ELMS à Estoril.

Aujourd’hui, Harry Tincknell est passé à l’étape suivante, en se voyant offrir le volant de la toute nouvelle LMP1 Nissan GT-R NISMO engagée dans le Championnat du Monde d’Endurance FIA WEC 2015. Nous avons eu l’occasion de le rencontrer lors de la conférence de presse ACO du 5 février dernier.

Question : Harry Tincknell, après avoir effectué une seule saison complète en endurance, vous êtes devenu pilote d’usine de Nissan. Comment vous sentez vous avec une telle responsabilité ?

« En fait, c’est vraiment chouette ! Et ça l’a été encore plus quand j’ai vu la voiture.  C’est super de voir que la championnat du monde peut mettre sur une même piste, des voitures aussi différentes.  Et passer en LMP1, en faisant partie du nouveau team Nissan, après seulement une saison en LMP2, c’est incontestablement fantastique. J’ai vraiment hâte de commencer ! »

Q : Vous connaissiez la voiture avant que Nissan fasse son lancement, avez-vous été surpris par la buzz qu’elle a créé en étant aussi différente des autres LMP1 ?

« Je savais qu’elle allait être assez différente des autres, car Nissan pousse le développement jusqu’aux limites . La première fois que j’ai vu la voiture, j’ai vraiment pensé ‘Whouaou, ça n’a rien à voir !’. Mais je sais aussi que Nissan restera toujours dans les limites et notamment en termes de sécurité. Le développement technologique de cette voiture est impressionnant. Bien  entendu, il va nous falloir un peu de temps. N’importe quelle voiture gagnante a besoin de temps pour être à la hauteur en championnat du monde, mais tout ce que j’ai vu est très encourageant et prometteur, et nous allons encore beaucoup travailler d’ici au début de la saison. »

Q : Revenons sur le LMP2. 2014 était votre première saison en European Le Mans Series et vous avez très vite fait partie des plus rapides. Votre coéquipier Olivier Pla était le plus rapide des LMP2 en WEC la saison dernière. Pensez-vous que la catégorie LMP2 est la bonne étape pour accéder au LMP1 et à un volant en qualité de pilote d’usine ?

« Pour moi qui venais de la monoplace, la catégorie LMP2 était juste une évolution de la Formule3, avec un peu plus de poids et un peu plus de puissance. Lors de mon tout premier roulage, après six tours, ça me paraissait tout à fait normal, comme si j’avais piloté des protos depuis longtemps. Le fait que Nissan me donne aujourd’hui la chance de grimper sur l’échelle de l’endurance en choisissant un espoir LMP2, c’est vraiment super.  En monoplace, si vous remportez la saison GP2, rien ne dit que vous roulerez en F1 la saison suivante. La différence en endurance, c’est aussi qu’il existe beaucoup plus de possibilités et de volants au plus haut niveau de la discipline. Oui la catégorie LMP2 est clairement le meilleur terrain d’entrainement et un très bon vivier. Olivier, tout comme Brendon Hartley ou moi, l’avons démontré, car les constructeurs ont un œil sur ceux qui jouent aux avant-postes en LMP2.

Traduction mapidu media

Partager
X Facebook Whatsapp