Sebring vu par... Sébastien Buemi
Photo: WEC/Adrenal Media
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Sebring vu par... Sébastien Buemi

En vue de la première visite depuis 2012 du Championnat du Monde d'Endurance FIA (WEC) sur le légendaire circuit américain de Sebring, nous avons demandé à plusieurs pilotes la recette d'un tour réussi. C'est au tour du Champion WEC 2014 Sébastien Buemi !

L'un et l'autre partagent les trois premières lettres de leur nom... Et Sébastien Buemi espère bien que cette heureuse coïncidence et cette belle harmonie se poursuivront le mois prochain lors des 1000 Miles de Sebring.

Au début de ce mois de février, le Champion du Monde d'Endurance 2014 a effectué trois jours d'essais avec Toyota Gazoo Racing et retrouvé ses repères sur le redoutable circuit floridien - pour sa première visite depuis 2017, à l'époque au volant d'une ORECA de Rebellion Racing (catégorie LMP2).

Pour Sébastien Buemi, la beauté de Sebring consiste dans le défi que ce circuit représente pour son perfectionnisme proverbial au volant de la TS050 HYBRID, le prototype LMP1 de Toyota.

"J'adore revenir à Sebring. Le circuit me plait parce que c'est l'un de ces tracés à l'ancienne, où l'on peut piloter de nombreuses manières différentes.

"On peut passer plus ou moins fort sur les vibreurs, on peut virer large ou rester à l'intérieur... Je crois que plus on conduit, plus on apprend, alors que sur les circuits de nouvelle génération, il n'y a qu'une trajectoire et c'est tout. Il n'y a pas tant de variations possibles.

"A Sebring, il y a du béton, de l'asphalte, c'est très bosselé, des vibreurs destructeurs, plus de vibreurs, moins de vibreurs... Alors il faut être extrêmement pointu dans son pilotage, et ce à tous les niveaux. Le circuit offre des expériences différentes sur une analyse presqu'au tour par tour.

"On change sa trajectoire pour s'assurer qu'on peut monter les rapports sans être sur un gros vibreur. De très, très nombreux éléments qui, en tant que pilote, représentent un vrai défi.

"Il y a quelques lignes blanches qui sont si anciennes qu'elles sont noires. Et la nuit, on ne les voit même plus. Sur les nouveaux circuits, cette ligne blanche est parfaite, elle est réfléchissante la nuit, ce qui permet de voir très facilement les bords de piste. Mais à Sebring, wow... C'est très dur... Mais quoiqu'il en soit, j'adore vraiment ça !"