Souvenirs du Mans : Alessandro Pier Guidi
Photo: WEC / Adrenal
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Souvenirs du Mans : Alessandro Pier Guidi

En vue des 24 Heures du Mans, avant-dernière manche de la Saison 8 du Championnat du Monde d’Endurance FIA (WEC) les 19 et 20 septembre, nous avons interrogé plusieurs pilotes WEC à propos de leur expérience passée dans le légendaire rendez-vous sarthois.

Voici donc dans ce nouvel épisode Alessandro Pier Guidi. Cette année, le pilote AF Corse Ferrari disputera ses cinquièmes 24 Heures. Et l’Italien se fera un point d’honneur à conserver sa couronne de vainqueur sortant de la catégorie LMGTE Pro au Mans l’an passé, au volant d’une Ferrari 488 GTE EVO partagée avec James Calado et Daniel Serra.

Bonjour Alessandro, quel est votre premier souvenir du Mans ?
"Ca remonte à l’époque où j’étais enfant et où je courais en karting. Mon père et moi étions fans de Formule 1 et je me souviens aussi que Le Mans est l’un des grands rendez-vous du calendrier du sport automobile. Toutefois, c’était à l’époque plus difficile qu’aujourd’hui de regarder Le Mans à la télévision, mais nous essayions toujours de dénicher des informations sur cette course."

Et quel est votre souvenir favori en course au Mans ?
"C’est facile, sans hésiter l’année dernière, où j’ai gagné avec James (Calado, ndlr) et Daniel (Serra, ndlr). Je la voulais tellement, cette victoire!. Nous avons tous travaillé très dur pour cela, et c’est un sentiment qui m’accompagne toujours."

Quelle est votre portion favorite du circuit, et pourquoi ce choix ?
"Ma portion préférée, c’est celle qui comprend Indianapolis et Arnage. C’est un virage qu’on doit attaquer à très grande vitesse, et très exigeant pour le freinage. Je pense que c’est un des endroits du circuit où le pilote peut faire la différence."

Quelle est la clé d’un tour parfait au Mans ?
"La clé consiste à avoir une voiture parfaitement équilibrée, entre la vitesse de pointe qui est très importante, mais avec le bon dosage en ce qui concerne le pilotage et le freinage. Il faut maximiser le freinage et l’entrée en virage étant donné le nombre conséquent de lignes droites ."

Si vous pouviez choisir de disputer une édition des 24 Heures en remontant le temps, laquelle choisiriez-vous et pourquoi ?
"Je choisirais probablement les années 1960, pour me battre pour la victoire au général sur une Ferrari."

Si vous pouviez choisir deux coéquipiers (vivants ou décédés) pour courir au Mans, de qui s’agirait-il et pourquoi ?
"Honnêtement, je pense que je remonterais de nouveau jusqu’aux années 1960 avec James et Daniel, pour nous mesurer avec les pilotes de cette époque et vraiment voir qui était le meilleur. Mais je ne sais pas si les gars seraient d’accord pour monter dans ces voitures !"

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