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Automobile et autres histoires de sport : Anthony Davidson

Automobile et autres histoires de sport : Anthony Davidson
13/07/2016

 

 

 

Pilote Toyota Gazoo Racing, Anthony Davidson évoque les souvenirs et situations qui ont aiguisés sa conscience sportive.

D'un moment fondateur de son enfance à Silverstone à la perspective de s'aligner dans la course hippique du Grand National avec un cheval "très spécial", le pilote britannique nous dit tout sur ses aspirations sportives.

Vous souvenez-vous du premier sport que vous ayez pratiqué ?

"J'ai commencé à l'âge de 7 ans par le football, et j'ai continué à jouer avec mon club local alors que je faisais déjà du karting à 8 ans. Puis le football s'est éloigné peu à peu, au fur et à mesure que je me rendais compte que j'étais meilleur à tenir un volant qu'à taper dans un ballon !"

Vous souvenez-vous de la première fois où vous vous êtes rendu sur un circuit, et de quelle course s'agissait-il ?

"Je me souviens être allé à Silverstone en 1987 et avoir vu le fameux dépassement de Nigel Mansell sur Nelson Piquet dans le virage de Stowe. Je n'ai pas forcément tout compris à l'agitation ambiante pendant le tour où il s'est arrêté sur la piste, mais je crois que ça devait être très spécial !"

Si vous étiez devenu professionnel dans une autre discipline sportive, laquelle auriez-vous choisi ?

"Je n'ai jamais vraiment envisagé de devenir professionnel dans un autre sport, mais on me dit toujours que j'ai le physique d'un jockey. Bien entendu, ça aurait été très particulier pour moi d'échanger 1000 chevaux contre un seul !"

 

 

Quels grands sportifs admirez-vous en dehors du sport automobile ?

"J'admire tous les sportifs et les sportives du monde entier, car je connais l'effort à accomplir pour évoluer au sommet de la discipline qu'on a choisi. Mais il y en a tout de même quelques-uns qui sortent du lot. Selon moi, la boxe est le sport le plus difficile. La pensée de la fatigue accumulée face à un combattant qui ne vous laisse aucun répit, avec à l'arrivée le risque d'être blessé, c'est à des années-lumière de la fatigue au volant d'une voiture de course. Je pense souvent au fait qu'à l'époque où j'étais pilote essayeur en Formule 1, mon cou commençait à me lâcher après un long run en piste !"

En dehors d'un circuit automobile, quelle enceinte ou site sportifs aimeriez-vous visiter ?

"J'ai été dégoûté de ne pas avoir assisté au Jeux Olympiques de Londres. Pendant qu'ils se déroulaient, j'étais littéralement scotché devant ma télévision. Peut-être qu'un jour j'aurai la chance de les voir, même cela se passe ailleurs qu'en Grande-Bretagne."

 

 

Sur quel(s) circuit(s) ne figurant pas au calendrier WEC auriez-vous le plus envie de piloter la Toyota TS050 HYBRID ?

"Kyalami, Istanbul, Road America, Laguna Seca et Bathurst."

Si vous deviez partager le cockpit de votre Toyota avec deux légendes de l'histoire du sport automobile, de qui s'agirait-il ?

"Jim Clark et Juan Manuel Fangio. J'aurais adoré voir leur visage lorsqu'ils se seraient installés pour la première fois au volant de la voiture. Et je crois que le débriefing aurait été assez drôle ! La Toyota TS050 HYBRID est bel et bien une voiture qui permet de se rendre compte à quel point l'automobile a évolué."

Etes-vous déjà allé en tant que spectateur sur des courses d'endurance, et si oui, quel souvenir en gardez-vous ?

"Non, je ne connais pas grand-chose de la scène de l'endurance qui correspond à mon enfance, même si j'ai forcément entendu parler des prototypes mythiques du Groupe C. J'aurais bien voulu suivre l'endurance d'aussi près que je m'intéressais à la Formule 1 à l'époque !"

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