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Le Mans Passion Share - Du circuit à l’océan

Le Mans Passion Share - Du circuit à l’océan
18/12/2015

Passion et partage. Ces deux mots résument à la perfection l’esprit qui a soufflé durant deux jours sur l’opération Le Mans Passion Share (15 et 16 décembre 2015) entre quatre pilotes du Championnat du Monde de l’Endurance FIA et quatre skippers de classe mondiale.

Organisé par l’Automobile Club de l’Ouest, Le Mans Passion Share propose aux pilotes de partager, avec d’autres professionnels, une expérience de pilotage au Mans, puis de « vivre la vie » de ces personnes. Il s’agit de montrer que des univers à priori très différents ne sont pas si éloignés les uns des autres et peuvent avoir des valeurs communes.

La première édition de cet événement a réuni durant deux jours quatre pilotes du WEC et les 24 Heures du Mans - Romain Dumas, Julien Canal, Paul Loup Chatin, et Emmanuel Collard - et quatre skippers - Yves Le Blevec, Thomas Coville, Alain Gautier et Jean Le Cam.

C’est dans le temple de la compétition automobile, sur le circuit Bugatti du Mans, que s’est déroulée la première journée. Les pilotes, dans leur élément, ont coaché les skippers en leur prodiguant les conseils indispensables pour piloter un proto Pescarolo, de l’école de pilotage de l’ACO, Le Mans Driver. Ces barquettes de 200 chevaux pour à peine 800 kg sont de vraies voitures de course. Pour compliquer la tâche des skippers, la pluie s’est invitée toute la journée sur le circuit sarthois.

Après des essais matinaux permettant à chacun de prendre ses marques, les quatre équipes composées d’un duo pilote/skipper (Dumas / Le Blevec – Chatin / Coville – Canal / Le Cam et Collard / Gautier) se sont affrontées lors d’un Challenge Endurance : le duo Emmanuel Collard/Alain Gautier est monté sur la première marche du podium.

Après une soirée de détente, animée par les échanges et le partage des expériences de la journée, tous les participants de l’opération Le Mans Passion Share ont changé radicalement de décor dès le lendemain. Pilotes et skippers se sont retrouvés sur les quais de la Trinité-sur-Mer pour vivre une nouvelle aventure : embarquer sur le trimaran Ultim Actual. Un véritable LMP1 des mers qui a déjà à son palmarès deux tours du monde et de nombreuses transats. Un bateau de 31 mètres propre à impressionner les pilotes les plus aguerris, et les quatre pilotes ont goûté à ce que vivent les équipages lors des courses nautiques. Aussi impressionnés qu’excités par le challenge, ils sont tous descendus du bateau avec une seule envie, repartir le plus vite possible !


Le Mans Passion Share, ce sont eux qui en parlent le mieux :

Romain Dumas (pilote)
C'était vraiment super et plus il y avait de vent, mieux c'était ! Le plus bluffant, c’est la vitesse à laquelle réagit le bateau, comme une voiture de course. Mais ces gars là sont des surhommes parce qu’il faut être partout en même temps. Je les plains quand ils sont tous seuls en mer !”

Julien Canal (pilote)
On se sent tout petit quand on est sur le bateau, c’est impressionnant ! Ça va vite, le bateau est hyper réactif et le boulot des skippers très technique. Je me sens vraiment privilégié d’avoir vécu ça”.

Paul Loup Chatin (pilote)
Les sensations de vitesse sont fabuleuses, on a l’impression de voler dès que le bateau se lève ! Il y a beaucoup de similitudes avec une voiture de course en termes technologiques. Ce sont deux mondes à la fois très différents et très proches, c’est pour ça que cette expérience a été si belle.

Emmanuel Collard (pilote)
J’ai été étonné par la réactivité du bateau à la moindre manœuvre. Et dès que les voiles prennent le vent, il part immédiatement. On a pris presque 30 noeuds !

Yves Le Blevec (skipper)
C’est vraiment top ! Il n’y a pas beaucoup de points communs dans le pilotage mais on retrouve la même nécessité de collecte d'informations qu’il faut analyser et transformer en gestes adaptés. C’est une expérience géniale !

Jean Le Cam (skipper)
C'était la première fois que je montais dans une voiture de course. Je ne m’en remettrai pas ! La maîtrise qu’ont les pilotes de leur machine, sous la flotte, sans visibilité, c’est inimaginable.

Thomas Coville (skipper)
Le plus difficile lorsque l’on fait de la préparation mentale, c’est de revenir à l’état d’enfant. Et là, au volant de ces voitures de course, j’ai eu une vraie émotion d’enfant. J’ai une immense admiration pour ce que font les pilotes.”

Alain Gautier (skipper)
J’avais déjà conduit des voitures de course mais monter avec un pilote des 24 Heures c’est découvrir une autre dimension.
J’ai pris un immense plaisir !

Photos:  Thierry Martinez / Sea&Co.  1)  Collard, Chatin, Canal, Le Cam, Dumas, Coville, Le Blevec

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