En attendant Bahreïn : la Saison 8 de Toyota Gazoo Racing.
Photo: WEC / Adrenal
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En attendant Bahreïn : la Saison 8 de Toyota Gazoo Racing.

Alors que le Championnat du Monde d’Endurance FIA (WEC) se prépare à sa dernière course – les 8 Heures de Bahreïn, prévues le 14 novembre prochain – retour sur la saison 8 de Toyota Gazoo Racing.

Tout commence à Silverstone en septembre de l’année dernière, lorsque Kamui Kobayashi, Mike Conway et José María López remportent cette manche d’ouverture à l’issue d’une course qui a connu le soleil, la pluie et deux entrées en piste du Safety Car. Le trio de la Toyota TS050 HYBRID n°7 termine avec deux secondes d’avance sur ses compagnons d’écurie de la n°8.

Puis, à Fuji, c’est précisément au tour des pilotes de la n°8 – Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima et Brendon Hartley – de s’imposer au Japon depuis la pole position. Après deux manches, les deux équipages sont au coude à coude pour la seconde étape asiatique du calendrier à Shanghai, un peu moins d’un mois plus tard…

Les 4 Heures de Shanghai voient toutefois un bouleversement de la hiérarchie, avec la domination de Rebellion Racing sur la catégorie LMP1. Il s’agit non seulement de la quatrième victoire au général d’un prototype non hybride dans les huit années d’histoire du WEC, et ce succès indique également que la lutte en LMP1 sera plus serrée que jamais, alors que le championnat rallie le Moyen-Orient pour sa quatrième manche.

Après trois courses, seulement trois points séparent les équipages des TS050 HYBRID n°8 et 7 au Championnat du Monde des Pilotes LMP, suivis à 27 points par Rebellion Racing.

Au Bahreïn, Toyota l’emporte une nouvelle fois, pour la deuxième victoire de la n°7. Retardés lors du premier tour, Buemi, Hartley et Nakajima effectuent une belle remontée jusqu’à la deuxième place.

La cinquième manche marque à la fois le retour du WEC à Austin (Texas) sur le Circuit des Amériques et le deuxième triomphe de la saison pour Rebellion Racing. Pilotée par Gustavo Menezes, Norman Nato et Bruno Senna, la Rebellion R13-Gibson (non hybride) mène les 6 heures de course du feu vert au drapeau à damier, et se rapproche ainsi de Toyota Gazoo Racing, leader du classement général. Après cinq courses, Rebellion Racing est à 33 points du constructeur japonais.

La pandémie de COVID-19 interrompt momentanément la Saison 8 du WEC : SuperSebring est annulé, tandis que la manche de Spa-Francorchamps et les 24 Heures du Mans sont reportées.

Le retour à la compétition du championnat a finalement lieu en août. Aux TOTAL 6 Heures de Spa-Francorchamps, Rebellion Racing s’élance depuis la pole position mais Toyota remporte la couse, avec la troisième victoire de la saison pour Conway, Kobayashi et López. Ce résultat permet au trio de la n°7 de porter à 12 points son avance sur la n°8. Tout reste à jouer entre les deux équipages Toyota, qui se préparent à la plus exigeante des courses : les 24 Heures du Mans.

L’avant-dernière manche de cette Saison 8 commence bien pour la n°7, leader pendant les 12 premières heures. Mais un problème de turbocompresseur la fait rétrograder derrière la n°8, qui remporte la course. Rebellion Racing franchit la ligne d’arrivée sarthoise en deuxième position devant López, Conway et Kobayashi, qui doivent se contenter de la troisième place.

Toyota Gazoo Racing s’adjuge la couronne des constructeurs LMP1 du Championnat du Monde, mais tout reste ouvert au classement des pilotes entre les trios de la n°7 et de la n°8.

La n°8 devance en effet de seulement 7 points la n°7. La victoire lors d’une course de 8 heures rapportant 38 points – auxquels il faut ajouter le point supplémentaire accordé à la pole position – rien n’est encore joué…