« Mes trois meilleurs souvenirs LMP1 », par Brendon Hartley
Photo: WEC / Adrenal
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« Mes trois meilleurs souvenirs LMP1 », par Brendon Hartley

Dans l’histoire du Championnat du Monde d’Endurance FIA (WEC), la course à venir des 8 Heures de Bahreïn sera marquée par l’adieu aux prototypes LMP1, avant l’introduction de la très attendue catégorie Hypercar pour la Saison 9.

Au fil des années, le WEC a connu des batailles enthousiasmantes en LMP1 entre Porsche, Audi et Toyota. Un pilote connaît bien cette histoire : le Néo-Zélandais Brendon Hartley, deux fois Champion du Monde FIA des Pilotes d’Endurance avec Porsche en 2015 et 2017.

Après un court passage en Formule 1, il fait son retour en endurance chez Toyota Gazoo Racing pour la saison WEC 2019-2020, en remplacement de Fernando Alonso sur la TS050 HYBRID n°8. Il joue un rôle majeur dans l’obtention par le constructeur japonais de la couronne mondiale FIA LMP1 lors des dernières 24 Heures du Mans et est actuellement au cœur de la lutte pour le titre des pilotes face à ses compagnons d’écurie de la Toyota n°7 (rendez-vous ICI pour en savoir plus) 

FIAWEC.com a ainsi demandé à Brendon Hartley d’évoquer les souvenirs préférés de son parcours en LMP1.

2015 : Champion du Monde à Bahreïn
« Ce fut une course folle, elle s’est jouée sur le fil. Nous avons souffert jusqu’au drapeau à damier d’un problème moteur qui allait en se dégradant. Ce fut un véritable effort collectif avec les membres de l’équipe Porsche, qui ont dû rentrer la 919 dans le garage et utiliser de longues pinces dans les organes de l’accélérateur pour les ouvrir. Nous avons terminé la course avec une voiture qui avait soit zéro, soit 100 % d’accélération, et rien du tout entre les deux ! Remporter mon premier titre mondial avec mes copains Mark (Webber, ndlr) et Timo (Bernhard, ndlr) a également été très spécial. »

2017 : première victoire aux 24 Heures du Mans
« Comme de coutume au Mans, la course a connu des hauts et de bas, et après avoir passé plus de 30 minutes au stand à la suite d’un problème, il a fallu se battre jusqu’aux derniers instants pour la victoire. Les émotions étaient nombreuses sur le podium, avec deux histoires sympathiques. Je partageais la voiture avec Earl Bamber, j’ai grandi avec lui en Nouvelle-Zélande, je passais même mes étés dans la ferme de sa famille. Et c’était fou de nous retrouver à fêter une victoire au Mans vingt ans plus tard. Mon second souvenir mémorable sur le podium, c’est quand Mark, avec qui Timo et moi avions tissé des liens profonds lors des saisons précédentes, nous a remis la montre Rolex. C’était bien de le voir sur le podium, il a énormément contribué à cette histoire, et tout le monde était là où il fallait être à cet instant précis. 

2020 : deuxième victoire au Mans avec Toyota
« Gagner avec un constructeur et des coéquipiers différents, c’est un sentiment particulier. Tout le monde au sein de l’équipe m’a accueilli de manière à ce que je me sente bien et j’ai adoré piloter la TS050 HYBRID au Mans. L’absence des fans a été un autre fait marquant de ces 24 Heures 2020. Je ne me plaindrai jamais des 90 minutes de la séance de dédicace, ni de la difficulté de se déplacer dans le paddock avec les fans tellement nombreux. Ils nous ont manqué. Les fans comptent pour une énorme part dans la spécificité des 24 Heures du Mans, et sans eux, il manque cette ambiance cosmopolite à laquelle nous sommes habitués. 

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