Toyota triomphe aux 6 Heures de Fuji et s’adjuge le titre mondial des Constructeurs
Photo: WEC
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Toyota triomphe aux 6 Heures de Fuji et s’adjuge le titre mondial des Constructeurs

La Toyota GR010 HYBRID n°7 s’est imposée lors des 6 Heures de Fuji, sixième manche du FIA WEC. Le triomphe est total pour l’écurie japonaise. Toyota signe un 5e doublé consécutif à domicile et s’offre le titre mondial des Constructeurs Hypercar.


Devant 54,700 fans, Toyota Gazoo Racing a de nouveau dominé la concurrence à l’occasion des 6 Heures de Fuji. Le constructeur japonais a signé un cinquième doublé consécutif devant son public. La victoire est revenue à la GR010 n°7, qui a affiché un rythme légèrement supérieur à celui de la n°8. L’équipage composé de Mike Conway, José María López et Kamui Kobayashi remporte sa quatrième manche de la saison, réduisant l’écart avec la n°8 au classement Pilotes à 15 unités avant la finale des 8 Heures de Bahreïn.

Quant au championnat Constructeurs, Toyota Gazoo Racing ne peut plus être mathématiquement rattrapé par Ferrari AF Corse. Un doublé et un cinquième titre mondial consécutif des Constructeurs célébrés à domicile : Toyota ne pouvait rêver mieux !
 

Le départ des 6 Heures de Fuji était pourtant loin d’être idéal pour le TGR. Parti de la troisième place, Laurens Vanthoor piégeait les deux Toyota de tête par l’intérieur avec sa Porsche n°6 pour prendre les commandes de la course. Dans la 963 n°5, Michael Christensen se montrait moins en verve. Le Danois était victime d’une crevaison suite à une collision dans le peloton Hypercar qui bouleversait l’ordre des forces en présence, au profit de Ferrari.

Toyota Gazoo Racing, maître sur ses terres de Fuji depuis 2016 et auteur d’un doublé en qualifications samedi, se retrouvait désormais dans la peau du chasseur derrière les 499P. Un rôle que Mike Conway jouait à la perfection avec la GR010 n°7. Le Britannique dépassait en piste la Ferrari n°51 de James Calado et la 50 de Miguel Molina pour finalement prendre les rênes de la course suite à l’arrêt anticipé de Vanthoor, Porsche décidant d’une stratégie décalée pour sa voiture de tête. Le Belge reprenait son bien suite au premier passage aux stands des Toyota et affichait un rythme soutenu lors de la deuxième heure de course.

Progressivement, la Toyota n°7 rattrapait son retard sur la Porsche n°6 dans une lutte à distance entre José María López et Kevin Estre. Peu après le cap de la mi-course, l’Argentin avait réussi la jonction avec le Français. Mais l’ex-pilote du Porsche GT Team, champion du monde LMGTE Pro en 2019, résistait héroïquement pour contenir les assauts de la n°7. Auteur d’un remarquable relais au volant de la Toyota n°8, Ryo Hirakawa en profitait pour revenir au contact de la GR010 sœur pour jouer la victoire ! Les Ferrari 499P étant relégués à plus d’une minute aux 4e et 5e places, le vainqueur des 6 Heures de Fuji se trouvait sûrement parmi ce trio de tête !

Hirakawa poussait successivement López et Estre à la faute pour s’adjuger les commandes de la course à deux heures du drapeau à damier. Toyota récupérait ensuite les deux premières places qu’elle avait perdues au départ et se retrouvait en position idéale pour signer un cinquième doublé consécutif aux 6 Heures de Fuji. Kamui Kobayashi dépassait ensuite Brendon Hartley dans l’avant-dernière heure pour offrir à la n°7 un quatrième succès cette saison, après ceux acquis à Sebring, Spa-Francorchamps et Monza.

Le Team Principal du TGR coupait la ligne d’arrivée avec 39’’119 d’avance sur le pilote néo-zélandais. Porsche Penske Motorsport complète le podium, juste récompense d’une course remarquable pour la n°6. Les Ferrari n°50 et 51 se contentent des 4e et 5e rangs.

Hertz Team JOTA termine sixième, devant les Peugeot 9X8 n°94 et 93. Pas épargnés par des soucis mécaniques, Proton Competition et Cadillac Racing complètent le top 10. Floyd Vanwall Racing et la Porsche n°5, contrainte de s’immobiliser près d’une heure au garage pour des réparations, ferment la marche de la classe Hypercar.

 

Leader au championnat LMP2, l’Oreca n°41 du Team WRT a désormais une main et plusieurs doigts sur le titre mondial grâce à sa victoire toute en maîtrise lors des 6 Heures de Fuji. La n°41 compte 33 unités d’avance en tête du championnat LMP2 avant la finale du championnat à Bahreïn. L’équipe belge a livré un duel au long cours avec les deux United Autosports. Louis Delétraz a pris les commandes des opérations, en profitant de l’accrochage de Ben Hanley (United n°23) avec la Vanwall, avant de dépasser avec autorité le poleman Philip Hanson. L’équipe belge a manqué un joli doublé de peu. Filipe Albuquerque a doublé Robin Frijns dans le dernier tour pour offrir la deuxième place à la n°22 d’United Autosports.

En catégorie LMGTE Am, la surprise est venue de la Ferrari n°54 d’AF Corse. L’équipe italienne a parfaitement exécuté sa stratégie et livré une course sans erreurs, même si Thomas Flohr a été percuté par la n°33 de Corvette Racing. La n°54 signe sa première victoire de la saison FIA WEC et la deuxième pour une Ferrari GT après le succès du Richard Mille AF Corse aux 6 Heures de Spa-Francorchamps.

 

Les résultats complets de la course sont à retrouver ICI.
 

Le plateau du FIA WEC se réunira pour la dernière fois de l’année à l’occasion des Bapco Energies 8 Heures de Bahreïn, le dimanche 4 novembre prochain.