Bien qu'elle ait frôlé sa première victoire avec son Hypercar 9X8 lors des 6 Heures de Fuji le mois dernier, l'équipe Peugeot TotalEnergies a néanmoins puisé une grande confiance et une confiance considérable dans ce qui est à ce jour son meilleur résultat en Championnat du monde d'Endurance de la FIA.
Après que Mikkel Jensen ait réussi à qualifier le prototype n°93 en quatrième position sur la grille de départ au Japon, son équipier Paul Di Resta a démarré très fort, dribblant d’emblée l’Aston Martin de Marco Sørensen pour se hisser en troisième position dès le départ. Après une interruption due à la voiture de sécurité vers la fin de la première heure de course, l'Écossais a ravi la deuxième place à la Cadillac n°38 de Sébastien Bourdais grâce à une manœuvre audacieuse au virage n°8.
Déterminé, Di Resta s'est alors lancé à la poursuite de l'autre Cadillac V-Series.R de Will Stevens, leader de la course. Réduisant l'écart à moins d'une seconde avant de céder le relais à son coéquipier Jean-Éric Vergne. À l'approche du 100e tour de cette 100e course du FIA WEC, le Français a poursuivi sa remontée en détrônant Nicolás Varrone (Proton Competition) de la première place, avant de passer le volant à Mikkel Jensen.
Repoussant les assauts d'un Kévin Estre (Porsche) survolté, le Danois semblait prêt à offrir une victoire historique à Peugeot, mais la décision d’Alpine de ne monter que deux pneus neufs sur son A424 n°35 lors du dernier arrêt a propulsé l’autre française aux commandes. Jensen a alors dû se concentrer sur Laurens Vanthoor pour défendre la deuxième place, ce qu'il fit jusqu'au drapeau à damiers.
« Ce fut une course assez mouvementée, avec de nombreux incidents sur la piste, des drapeaux jaunes et des voitures de sécurité qui ont influencé le résultat final », a déclaré Olivier Jansonnie, directeur technique de Peugeot Sport. « Nous en avons partiellement profité avec la n°93, même si d'autres en ont tiré davantage parti que nous. Tout s'est joué sur la stratégie pneumatique et sur la capacité à conserver ses pneus le plus longtemps possible. Nous avons réussi à tenir tête à Porsche, qui avait adopté la même stratégie que nous, mais nous n'avons rien pu faire contre Alpine. Malgré tout, la belle deuxième place de la n°93 est un très bon résultat. »
En effet, la voiture de Di Resta, Vergne et Jensen a mené 61 des 202 tours de cette course, tandis que la Peugeot n°94 a été rétrogradée de la cinquième à la dixième place du classement final en raison d'une pénalité rétrospective pour avoir enfreint les règles relatives à la procédure de safety car. Cela faisait suite à une performance tout aussi impressionnante de Loïc Duval, Malthe Jakobsen et Stoffel Vandoorne – ce dernier effectuant ses adieux à l'équipe – qui sont passés d’une 12e place sur la grille à contester une place sur le podium.
Malgré cette déception, le PDG de Peugeot, Alain Favey, qui était présent à Fuji pour l'événement, n'a pas tardé à exprimer sa satisfaction. « Décrocher un deuxième podium consécutif en 2025 est une immense source de fierté pour toute l'équipe », a-t-il souligné. « Cela récompense non seulement la détermination et le travail acharné de chacun, mais aussi les progrès constants de la 9X8 au cours des trois dernières courses. Voir la voiture évoluer et franchir une nouvelle étape, course après course, est une source de motivation et de satisfaction pour tout le monde chez Peugeot. »
« Après notre premier podium de l'année avec une troisième place à Austin, l'équipe Peugeot TotalEnergies a poursuivi sa progression à Fuji », a ajouté Jean-Marc Finot, vice-président senior de Stellantis Motorsport. « Ce fut une course passionnante qui a tenu l'équipe et les fans de sport automobile en haleine pendant six heures. Même si la succession d'incidents ne nous a pas permis de gagner, nous avons décroché une magnifique deuxième place et nous continuerons à réaliser de belles performances dans notre quête de la première marche du podium. »
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